ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DES 20 ET 27 JUIN 2021 – Canton de BORDEAUX 2

pour une Gironde responsable

2 milliards d’euros de budget, 12 milliards d’euros sur la mandature est certes un énorme levier d’action mais aussi une responsabilité vis à-vis de l’électeur et du contribuable. Les impôts flambent depuis plusieurs années. La politique budgétaire doit être bien plus rigoureuse, bien plus rationnelle.

Entre 2013 et 2018 par exemple, la taxe foncière augmente en moyenne dans tous les départements français de 10,63%, les habitants de la Gironde supportent une hausse de… 18,99%
(source: 13ème observatoire des taxes foncières Unpi).

La politique des «lamentations» doit cesser et faire la place à une transparence équitable.

Dans le projet de budget de 2021, la majorité critique de manière inquiétante le passage de la perception de la taxe foncière sur les propriétés bâties à celle d’une fraction de la TVA nationale. Il est évident que l’exécutif girondin craint une remise en cause d’un certain nombre de dépenses relevant du clientélisme local, par exemple, la moitié des 3,2 millions d’euros dédiés aux bâtiments concourant aux politiques de solidarités

est dévolue à la Maison du Département des Solidarités du Sud Gironde (Langon, c’est-à-dire le fief du président du Conseil départemental) ; la politique culturelle finance notamment le nouveau siège de l’IDDAC (2,7 millions) à Bègles, comme par hasard et ainsi de suite.

Ce sont les frais généraux du département qu’il conviendra d’auditer et de suivre avec la plus extrême rigueur, ce qui n’a jamais été le cas jusque-là.

Les synergies entre les acteurs publics doivent être totalement revues. Il n’existe aucun dialogue, aucune coopération entre les différentes collectivités (villes, métropoles, région, département).
C’est le règne du chacun pour soi, des redondances multiples, des emplois publics créés sans justification.

De même, il est temps de considérer que les acteurs privés sont également des partenaires à part entière, qu’il s’agit d’interroger, de consulter, mais aussi d’associer aux investissements réalisés dans le département, pour des montants faramineux et parfois en dépit du bon sens.